
Fasciathérapie
"La fasciathérapie est une thérapie manuelle douce et respectueuse, qui répond à la demande du corps et n'est pas basée sur des manipulations." - Paul Sercu, président du Collège européen de fasciathérapie

Il s'agit d'une forme de traitement doux, tout en profondeur et non manipulatif. L'approche des problèmes corporels se fait à partir du corps et des mouvements du patient. En fonction des besoins, la thérapie peut être davantage approfondie afin d'appréhender des aspects pathologiques liés à la personne, compte tenu des facteurs vitaux, psycho-émotionnels et du comportement qui engendrent une problématique ou la maintiennent. En somme, on peut affirmer que la fasciathérapie, en plus de l'effet thérapeutique, a également un aspect formateur.
La fasciathérapie est appliquée par des kinésithérapeutes qui ont parcouru un trajet de formation long et exigeant afin de pouvoir traiter efficacement les pathologies sous l'angle d'incidence décrit plus haut.
Comment le fasciathérapeute perçoit-t-il et appréhende-t-il la pathologie?
Le fascia est l'ensemble des membranes qui enveloppent et relient entre eux tous les organes du corps. Notre corps est à 98% constitué de tissus conjonctifs. Jusqu'en 1980, ces tissus étaient supposés avoir une fonction de ‘remplissage’ ou de ‘soutien’. Ils empêchaient le praticien d'avoir une image claire de la topographie des structures du corps : au cours des dissections anatomiques, il fallait d'abord enlever un maximum de ce tissu pour distinguer clairement les différents organes et structures du corps.
On a découvert récemment que le fascia joue bien un rôle substantiel dans le fonctionnement corporel et spirituel qui s'avère aussi important que celui des autres grands systèmes du corps humain. Avec le système nerveux autonome et le système hormonal, il influence le degré de tension des muscles, les mouvements, la circulation sanguine, l’équilibre hormonal, le système qui gère le stress, l'humeur, les réactions émotionnelles, la réflexion et par conséquent le comportement. Il n'est donc guère illogique que le fascia occupe une fonction-clé dans la genèse des pathologies et affections diverses.